samedi 26 novembre 2016

De Clichy À Annecy : une aventure...que je n'ai pas encore écrite !

Le maître mot du moment ? RE-MA-NIE-MENT. Le dernier billet du blog donne un aperçu du chamboulement général que je suis en train d'opérer.

Trois parties ? Pourquoi pas, mais je dois d'abord passer par une étape de séparation des intrigues. Finalement, cette séparation pourrait tout aussi bien être définitive pour respecter le principe d'unité d'action. On aurait grosso-modo ce qui suit :
-«Clichy»
-«Le couple des vacances : juillet et août»
-«Pilotage Passion (anciennement appelé «Annecy»)
-Envoyé Spécial.

Et pas «De Clichy À Annecy....Non non ! Ce n'est pas la partie «Annecy» car cette dernière commence et finit même à Annecy. Elle forme ainsi un tout cohérent. Elle ne mériterait le nom originel qu'avec une forme de fusion avec la partie «Clichy».

En revanche, vous souvenez-vous de mon désir de faire une partie dans laquelle Alana serait la narratrice ? Kanata Nash n'a jamais été aussi clair, il s'agit tout simplement de cette intrigue «De Clichy À Annecy», dont il n'existe tout au plus quelques bribes dans les parties «Clichy» et Annecy...

Voilà qui est passionnant, motivant ! Il ne me reste plus qu'à me mettre au boulot à l'aide de mes précieux outils, Kanata Nash et Scrivener.

EDIT : mais quel narrateur pour quel partie au juste ? Rester vague, c'est pour les lâches !

Alors je précise un peu ma pensée, à l'aide de deux tableaux tout moches :


lundi 31 octobre 2016

[Running Gag] «Hé les gens, j'ai une idée absolument géniale !»

Comme je me répète, je me permets un peu d'autodérision. Cela fait du bien, car ce n'est pas facile en ce moment (et je me répète encore).

Plus sérieusement, cela fait 12 ans que j'ai eu l'idée d'écrire un roman, et même si le projet de départ était trop limité pour être partageable, ce qui a suivi avait un énorme potentiel...mais ne correspond plus à ce que je suis. Voire à ma vision de ce que serait une histoire intéressante à partager, il s'agit notamment d'un dosage entre plusieurs éléments (intrigue, tension, humour, anecdotes, messages de tous types, clins d'œils...).

Kanata Nash comme juge de paix

Un point important, cependant, est l'apport de la méthode Kanata Nash. Sans m'étendre sur le sujet, elle m'a fait prendre conscience du fait que si la partie «Annecy» avait ce potentiel pour être cette intrigue intéressante, ce n'était pas le cas de la partie «Clichy» qui en constitue plus un «préquel» qu'un vrai premier tome d'une trilogie. Quant à «Mon combat contre les maîtres du mondes», troisième tome de cette trilogie, il s'annonçait d'une part répétitif dans la forme (démonter de fausse bonnes idées les unes à la suite des autres), et trop gourmand en terme de recherches nécessaires (tu m'étonnes, on parle quand même de sauver le monde [de manière diplomatique] !). Pourtant l'idée sous-jacente était vraiment enthousiasmante à mettre en scène.

Un mot sur le 4ème volet de la trilogie (oui, je sais, ça colle pas...) : c'est du béton, du béton armé même ! Bien que je n'ai pas été très loquace à son sujet, je le reconnais.

Bon, du coup, qu'est-ce qu'on fait ?

Le constat est là, il ne s'agit plus de remanier quelques texte. Le travail à faire est plus profond que ça. Je ne me sens pas non plus de me lancer dans le projet d'une tétralogie (du moins pas tant que les trois premiers volet ne sont pas tous d'aplomb). Fusionner MCMM avec le petit nouveau ? Impossible. Plus facile de le réintégrer dans la partie Annecy.

Retour aux origines ? Bah oui, pourquoi pas ? Au départ les parties Clichy et Annecy étaient une seule et même œuvre entrelacées, d'où leurs noms (qui sont des noms de travail, je tiens à le préciser/rappeler). À ce stade de réflexion, j'en suis arrivé à la conclusion que c'était possible jusqu'à un certain point. Explications

«Clichy» est décomposé en deux partie : l'année scolaire 2004-2005, et «juillet et août». Autant la première se prête à l'entrelacement, autant la deuxième pas du tout. Car c'est une récit cohérent à part entière comparé à la suite d'anecdotes que constitue l'année scolaire. Or l'année scolaire est déjà un prétexte (une introduction) pour la partie juillet-août. Si je devais choisir de garder l'une ou l'autre, ce serait sans hésiter la deuxième partie.

Les chiffres, les symétries, tout ça, tout ça...

Mais mon côté maniaque, si longtemps renié, vient de me souffler une idée. Je ne suis pas parti sur l'idée d'une trilogie pour rien. Il y avait une certaine symétrie séduisante dans l'idée, même si je ne la savais pas parfaite (rien à voire avec le fait qu'elle ne puisse être axial, car les symétries radiales sont tellement plus intéressantes...).

Le problème était vite trouvé. Léo est le protagoniste de la partie Annecy, Alana a pris de l'importance, lui étant proche. Importance qui justifiait selon moi de faire de Nicolas, petit amie de cette dernière qui n'apparait qu'à partir du réveillon japonais, le protagoniste du troisième volet de la trilogie. Or, un certain Atalan était celui du 1er volet, est aussi celui du nouveau projet sur lequel je bosse. C'est évident, autant Atalan et Léo sont Légitimes, autant Nicolas ne l'est pas, et je ne laisse aucune place à Alana. 

Ce qui veut dire....que je dois revenir à une trilogie. Mais je ne peux pourtant pas fusionner «Annecy» et «Clichy» complètement. Sauf si...

Si je dois revenir à trois parties, et qu'Alana doit être la protagoniste de l'une d'elles...«mais c'est absurde car ça complique les choses plus que ça ne les simplifie !». En fait pas du tout, et ce du fait de l'idée que j'avais derrière la tête pour justifier TOUTE la partie «Clichy» au sens Kanata Nash du terme. Étrange retournement de situation, non ? J'espère que vous serais en mesure d'en admirer bientôt la réalisation !

vendredi 16 septembre 2016

ENVOYÉ SPECIAL : petit synopsis

Il y a bientôt un an, je vous parlais de cette nouvelle idée que j'ai eu, mais que je n'étais pas sûr de poursuivre. Il était pourtant évident que je ne pouvais que lui donner suite, tant son potentiel était énorme. Seulement, il me reste d'importants verrous à lever, ce dont je vous parlerais peut-être une autre fois (notamment si j'arrive à trouver une solution). En attendant, voici l'intrigue de ce nouveau projet.

À suivre...

mardi 13 septembre 2016

[Envoyé Spécial] Malaise Malais

J'aime les jeux de mots. Mais pas au point de vous en imposer un si peu recherché comme titre de billet, et ce gratuitement. Plutôt que d'interpeller les représentants d'une contrée asiatique fort sympathique, l'idée de ce billet est de vous partager un sujet qui m'a interpellé récemment...au point de lui consacrer une (petite) place dans mon œuvre : le suicide.

Récemment, je suis tombé sur cette présentation TEDx ainsi que sur l'émission qu'y a consacré la Tête au Carré.

Comme vous ne le savez pas encore, Atalan est dans ce tome un envoyé très spécial car il doit se servir de son «pouvoir» pour sauver le monde (rien que ça ! Eh oui, je suis très fort en marketing ;-). Et parmi les étapes qui l'aideront à remplir cet objectif, il y a...je vous le donne en mille : sauver une personne du suicide.

Comme vous aurez pu le voir dans les liens, c'est une action à la fois «simple» et compliquée. Il est important d'être à l'écoute, car c'est le seul moyen de déceler les signes et de réagir en conséquence. Mais Christophe Debien et Jean Louis Terra en parle bien mieux que moi.

Étant donné les chiffres du suicide dans nos contrées, il y a de fortes chances que vous y soyez confronté au moins très indirectement. Ce fut mon cas très récemment, et je n'ai pourtant même pas eu l'opportunité d'écouter cette personne, puisque je ne l'ai jamais rencontrée. Sauf à avoir les pouvoirs d'Atalan, il m'était alors impossible de pouvoir faire quoique ce soit. C'est pour cela que dans Envoyé Spécial, je réécris l'histoire, et je sauve cette personne (ainsi que le monde, désolé de ne pas pouvoir le faire pour de vrai également...)

Je vois qu'il y en a qui ne suivent plus, parce qu'ils se pose la question «et quelle rapport avec le titre du billet ??». Là je me tourne vers les plus perspicaces d'entre vous, pour vous confirmer votre plus grande crainte : réponse dans le livre !

dimanche 21 février 2016

De la sélection naturelle dans l'écriture

Ce soir, cela m'a pris comme ça, je me suis replongé dans mes écrits. Je débordais d'enthousiasme, prêt à compléter un chapitre que j'avais commencé pour y ajouter une brillante idée «dont tout le monde s'emparera». 

Et puis j'ai déchanté. En cherchant le chapitre en question, je suis tombé sur des ébauches de chapitres à peine commencées, pour lesquelles je sais avoir eu de grand projets, et qui avec le temps, bah, je n'ai plus les idées de ces grands projets en tête. Je me rends compte aussi que j'ai trop écrit de textes, ou du moins, je me suis donné des horizons trop ambitieux pour que ce soit viable. «Il y a du ménage dans l'air !».

Je suis à l'aube d'un grand tri dans ce premier jet. Et ça va faire mal. Toutes les idées de chapitres aux fondements ténus vont tomber, de même que ceux menant à des paris intenables. C'est comme si le temps m'avait donné le recul nécessaire à faire ce tri de bon sens, comme s'il s'opérait une sélection naturelle des idées. les plus pertinentes restent et vont être développées, les autres vont être éliminées petit à petit.

C'est à la fois réjouissant...et décourageant. Car du tri de cette ampleur, j'en ai déjà fait sur les premiers tomes, et je sais que c'est beaucoup de travail, mais surtout du travail ingrat : on n'est pas ici dans la recherche de cohérence (si un peu, mais un petit peu seulement), pas dans le développement d'une idée, dans une enquête pour peaufiner un contexte, des recherches pour rendre crédible une situation. Non, juste du tri, et donc de la manipulation d'extraits peu agréables à lire, ou de la mise à mort de petites perles «parce que ça ne colle pas». 

Et dans tout ça, le petit nouveau, «Envoyé Spécial» ne me facilite pas forcément la tâche : dans quel mesure vais-je devoir le prendre en compte pour ce ménage ? Puisqu'à priori, il ne peut ni fusionner, ni absorber «Mon Combat contre les maîtres du monde» ?